top of page
Rechercher

Histoire d'un allaitement difficile réussi


ree

Cette histoire c'est la mienne. Par contre, je vois souvent ces difficultés se produire avec mes patientes, c'est pourquoi j'ai décidé de vous la partager.


C'est à cause de ses difficultés que j'ai décidé de me spécialisé en lactation. Afin d'accompagner et de soutenir les femmes qui désir allaiter, mais qui vivent des difficultés. Si vous en vivez actuellement, sachez que vous n'êtes pas seule et qu'il y a tout un réseau pour vous aider. Prenez le.


Le 29 octobre 2020, j'ai accouché de mon premier bébé par césarienne d'urgence. Après une induction non réussite et un bébé qui commençait à se fatigué après plusieurs heures de travail. Lors de la césarienne, j'ai fait une crise de panique. Je devais attendre mon conjoint (qui attendait l'autre côté de la porte). J'avais seulement besoin de lui et j'étais entouré d'inconnus en pyjama bleu et masqués.

J'ai fini par demandé à l'anesthésiste de me donner quelque chose pour me calmer (puisque mon conjoint, mon calmant naturel, ne pouvait pas être présent pendant la préparation...). L'anesthésiste m'a refusé ma demande, soulignant que les effets vont se transmettre au foetus. Dans quelques minutes, mon conjoint allait être à mes côtés.


Après quelques minutes, moi qui pleure, mon conjoint est finalement autorisé à entrer dans la salle de chirurgie. L'infirmière lui ouvre la porte et lui dit : «Ta conjointe va être contente de te voir». Il n'a jamais été avertie que j'étais en crise de panique. Lorsqu'il est arrivé près de moi, il ne comprenait pas pourquoi je pleurais, il ne s'attendait pas à me trouver ainsi, suite au commentaire de l'infirmière. J'ai expliqué à mon conjoint que j'avais de la difficulté à respirer ainsi (Ils lèvent un peu les pieds par rapport à la tête et à cause de notre covid (2 semaines plus tôt)). Mon conjoint à réussit à me calmer avec ses mots et ses massages à la tête et aux bras.


Lorsque l'infirmier a placé le bébé sur moi. J'ai tout oublié et j'étais correct. Mon bébé était la, devant moi.


Cependant, l'anesthésiste (sans me demandé) m'a injecté, par mon intra-veineuse, une médicament X pour me calmer (J'étais à ce moment très calme.. la crise était passé). Je suis très réactive aux médicaments. Celui-ci m'a rendu somnolente. J'ai du donner bébé à papa, car j'avais peur de m'endormir.


Je me suis réveillé en salle de réveil. Bébé avait très faim, elle cherchait sur mon conjoint. Il attendait que je me réveille (impatiemment, il faut dire qu'il ne savait pas trop quoi faire, c'était aussi son premier bébé).


Finalement, environ 1h30 à 2h00 suivant la césarienne, j'ai mis bébé au sein. J'avais déjà beaucoup de connaissance sur l'allaitement. Sur le coup, je me suis dit que mes connaissances ont servi à rien, car bébé s'est accroché comme une «pro». Cette première tétée a été très bien réussi.


Rendu à la chambre postnatale, les tétées du premier 24h étaient facile. Par contre, puisque mon bébé était une petit format (petit selon l'âge gestationnel, à 8 percentiles). Nous étions sur le protocole d'hypoglycémie, ce qui veut dire que les infirmières vérifiaient fréquemment sont taux de sucre (glycémie).


Les tétées fréquentes sont devenues extrêmement douloureuse. J'avais toujours été sensibles des mamelons et ma peur se réalisait. Soit d'avoir mal durant la tétée. Pourtant, la prise semblait bonne. J'ai tenté d'exprimer du colostrum. J'y arrivais de peine et de misère. Mon conjoint était meilleure. Les infirmières m'ont proposé d'essayer le tire-lait. Je l'ai essayé et ce fut extrêmement douloureux (parce que ce n'était pas du tout la bonne taille de coupole).

Aparté

L'usage du tire-lait est recommandé seulement si bébé ne s'accroche pas pour 24h ou si maman-bébé sont séparés. Si bébé s'accroche, l'expression manuelle est la méthode la plus efficace (après bébé) pour exprimer le colostrum.


J'ai choisi de faire une pause de mise au sein... J'avais trop de douleurs aux mamelons. Une consultante en lactation est venu me voir et m'a dit que la prise était parfaite. Je ne comprenais pas pourquoi j'avais si mal.


En soirée, j'ai parlé avec la mère à mon conjoint au téléphone. Elle m'a rassuré que ça n'allait pas être ainsi tout le temps. Elle m'a encouragé à poursuivre, que j'allais y arriver.


Bébé s'est réveillé quelques heures après. Mon conjoint lui a changé la couche et elle pleurait tellement. Je savais qu'au sein, elle était bien. J'ai dit à mon conjoint de me la ramener et je l'ai mis au sein.


J'ai perduré avec les mises au sein à la demande. Elle a perdu 8% de son poids de naissance, j'ai du offrir de la préparation commerciale durant 3-4 jours. Je lui ai offert avec un dispositif d'aide à l'allaitement au sein. Ainsi, je stimulais ma production et je lui offrais un peu plus.


Ma montée laiteuse est arrivée à jour 5. Ce fut un soulagement.


J'ai allaiter 21 mois ma poulette. Elle n'a jamais eu d'autres préparations commerciale ni de biberon.


Si tu te sens perdu, tu as mal, tu n'es plus sur de rien. Je suis la pour répondre à tes questions et construire un plan pour arriver à tes objectifs d'allaitement.


Au plaisir de te rencontrer,


Roxanne Chamberland

Infirmière Clinicienne et IBCLC



 
 
 

Commentaires


bottom of page